Situation au Guatemala

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Au Guatemala, la situation demeure extrêmement complexe, empreinte de violence et d’injustice. Notre partenaire Aserjus nous a adressé un article particulièrement fouillé où il fait état de ce que vivent les populations pauvres et indigènes qui subissent de plein fouet inégalités et répression. Nous vous invitons à en découvrir les premières lignes ci-dessous ou à cliquer sur le document annexé pour obtenir la version complète.

« Le Guatemala se caractérise par ses richesses culturelles et naturelles dans la mesure où il se situe dans le corridor biologique méso-américain qui compte 12% de la biodiversité de la planète. Pour cette raison, le capital transnational et national continue à y imposer le modèle d’accumulation par la spoliation qui promeut 3 axes :


1) L’extractivisme tel que l’exploitation minière, pétrolière, gazière et relative aux matériaux de construction
2) L’agronégoce à travers la monoculture de canne à sucre, le palmier à huile, le café, la banane, le caoutchouc. 43% des terres ayant la capacité agricole la plus élevée sont destinés aux monocultures
3) Les mégaprojets tels que les grandes centrales hydroélectriques, les grands axes routiers pour le commerce et le tourisme, le secteur électrique, les télécommunications.


Le développement de ce modèle d’accumulation par la spoliation nécessite de grandes quantités d’eau, violant le droit humain relatif à cette ressource ainsi que les droits de l’eau en tant qu’être vivant, sujet de droits. Au Guatemala, 16% seulement de l’eau disponible sont utilisés : 7% le sont par les centrales hydroélectriques, 6% sont consacrés à l’irrigation de monocultures, 2% sont utilisés par l’industrie minière et 1% est réservé à la consommation de 17 millions de personnes…. »

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