Aujourd’hui, les scientifiques ont établi que le réchauffement climatique trouve en particulier sa cause dans les émissions de gaz à effet de serre issues de l’activité humaine, gaz qui emprisonnent la chaleur autour de la planète, entraînant une hausse des températures et affectant le climat. Aucune région du globe n’est épargnée, que ce soit par des tempêtes violentes, des inondations destructrices, des épisodes de canicules, des mégafeux, etc.
Outre les êtres humains, la faune et la flore pâtissent également des caprices du climat en subissant des modifications importantes : extinction d’espèces animales et végétales, déplacement vers de plus hautes altitudes, perturbation des cycles migratoires, etc.
En adoptant l’Accord de Paris en 2015, traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques, 193 Etats et l’Union européenne s’étaient engagés à poursuivre leurs efforts pour limiter l’augmentation de la température moyenne mondiale à 1.5°C. Un espoir que mettent en danger la poursuite insatiable de profits économiques et notre mode de vie.
Comment nos partenaires sont-ils touchés ? Le cas des apiculteurs boliviens
En 2025, la communauté de Cutaiqui a été affectée par des inondations destructrices en raison des crues exceptionnelles du fleuve Pilcomayo dans la région du Gran Chaco. Parmi les victimes figurent 53 apiculteurs qui avaient développé leurs activités aux abords du fleuve en raison de la sécheresse qui menace habituellement la région. Mais cette fois, ce sont les crues inattendues provoquées par de fortes pluies qui ont causé d’énormes dégâts !
Ricardo Vargas Ramírez, coordinateur du projet apiculture que soutient Frères des Hommes témoigne : « La situation à Cutaiqui est critique. Les inondations ont gravement affecté les apiculteurs. Beaucoup d’entre eux ont perdu une grande partie de leur investissement et de leur production. C’était le principal moyen de subsistance pour leur famille. »
Alcides Yepez, jeune apiculteur de 33 ans à Cutaiqui, se désole à la vue du désastre : « Les inondations ont endommagé ma maison, mais plus encore mes ruches. Elles ont tué beaucoup d’abeilles. L’eau a pénétré dans les ruches, chargeant de la boue. Comme cela s’est produit durant la nuit, beaucoup d’abeilles sont mortes, de même que le couvain et la reine. Certaines se sont noyées dans la boue, d’autres ont été asphyxiées lors de la montée des eaux dans la ruche. » Dépité, il conclut : « De mes 35 ruches, seules 2 ont pu être sauvées ! »
Quelles mesures sont-elles mises en place dans nos projets afin de lutter contre le changement climatique ?
Chacun de nos partenaires, qu’il se trouve en Amérique latine ou en Afrique, a intégré dans ses activités, à sa manière et selon le contexte qui lui est propre, la lutte contre les aléas du climat. Reboisement et développement de pépinières, production agroécologique locale, réduction des déchets, actions de lobbying auprès des autorités pour défendre la protection des ressources naturelles, sessions de sensibilisation à la problématique,…
En Bolivie, par exemple, Nativa se positionne en première ligne dans la lutte contre le changement climatique. En effet, notre partenaire a fait de l’adaptation à ces changements l’un de ses premiers objectifs, allant jusqu’à impliquer les autorités locales de manière à ce qu’elles puissent répondre efficacement aux besoins des habitants. Mais pas seulement ! L’équipe de Nativa s’engage aussi directement aux côtés de la population et, dans ce cas, des apiculteurs de Cutaiqui afin qu’ils puissent redémarrer leurs activités car, pour beaucoup d’entre eux, cela signifie recommencer à zéro !
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