L’eau est essentielle à la vie. En tant que constituant principal de notre corps, elle est irrémédiablement liée à notre existence. La nature répond merveilleusement à ce besoin puisque l’eau recouvre environ 71% de la surface de notre « planète bleue ». Pourtant, en Belgique, des scandales et mises en garde nous parviennent de plus en plus régulièrement. Pesticides, microplastiques et PFAS : pouvons-nous encore boire sans risque cette eau qui nous est si précieuse ? Comment l’être humain en est-il arrivé à polluer une ressource indispensable à sa propre survie ? En d’autres termes, comment expliquer qu’il puisse scier la branche sur laquelle il est assis ?
Ce ne sont pas là les seuls dangers qui menacent l’eau. L’activité humaine, et notamment l’extraction minière, peut être source de pollution. Cette préoccupation est d’ailleurs bien présente en Bolivie, pays minier par excellence. Depuis l’invasion espagnole, l’exploitation minière n’a cessé de produire des déchets qui, aujourd’hui encore, polluent l’environnement et nuisent à la santé humaine. Certains citoyens et représentants de communautés n’ont pas hésité à se tourner vers la justice et vers le parlement afin de faire entendre leur voix. Mais malgré la gravité de la situation, leurs revendications peinent à s’imposer.
Au Guatemala, la colère gronde aussi face aux entreprises polluant cette ressource vitale. Elle gronde d’autant plus que, dans la culture maya locale, l’eau est sacrée et considérée comme un être vivant qu’il convient de respecter en tant que tel. Personne ne peut par conséquent se l’approprier et elle ne peut en aucun cas être transformée en marchandise par un individu, par l’Etat ou par une entreprise. Dans ce pays, plusieurs organisations se mobilisent afin qu’une loi soit adoptée pour reconnaître l’eau comme sujet de droits et bien commun. Un combat qui dure depuis plusieurs années déjà.
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